NO-LIFE DE JACK HAMMER - EPILOGUE : POUR LE MEILLEUR COMME POUR LE PIRE

Grosse tempête sur la partie Ouest du pays, je suis sur la partie Ouest… Je suis assis dans un fauteuil, devant l’immense vitre sur laquelle les gouttes s’écrasent. Par moments, des éclairs déchirent le ciel…
J’adore l’eau, mais là je n’ai aucune envie de mettre les pieds dehors. Louis vient apporter le café, brûlant, ça fait un bien fou ! Je regarde le dos de la main, le mot est toujours tracé… Je soupire, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ça me fait du bien ! Je bois une autre gorgée du liquide brulant.
Bon sang ! On se sent vivre !
Un éclair déchire le ciel gris, je ne bouge pas d’un poil, c’est fascinant l’orage ! Un peu comme les tornades ou les raz-de-marée.
Ca fait environs une semaine qu’elle est partie… Une semaine que j’ai repris mon train de vie habituel…
… Louis s’approche de moi, il tend une valisette que j’ouvre, j’attrape l’engin à l’intérieur et le lève à la lumière troublante traversant les vitres saturées d’eau.
Un éclair permet de voir le chargeur du pistolet silencieux…
… Je suis l’Assassin de la Rose…
… Je suis un No-Life bien payé…