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 NIGHT SPIRITS DE JACK HAMMER - PROLOGUE : SOIREE ORDINAIRE

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Jack-Hammer
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Jack-Hammer


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NIGHT SPIRITS DE JACK HAMMER - PROLOGUE : SOIREE ORDINAIRE Empty
MessageSujet: NIGHT SPIRITS DE JACK HAMMER - PROLOGUE : SOIREE ORDINAIRE   NIGHT SPIRITS DE JACK HAMMER - PROLOGUE : SOIREE ORDINAIRE Icon_minitimeDim 17 Aoû - 14:25

Un jeune homme marchait seul…
Habillé en costard cravate, il déambulait, ombre solitaire, dans une ruelle faiblement éclairée.
Il avait les cheveux noirs bien coiffés, partants vers l’arrière, certaines zones étaient légèrement rouges, à croire qu’il s’était fait une teinture afin de cacher sa vraie couleur de cheveux.
Il portait à la main gauche une chevalière rouge sombre, héritage de son père…
Le jeune homme sortit de la ruelle. Devant lui, il y avait un immense bâtiment de style Victorien, le manoir d’Oxford. De grands murs, avec des fenêtres partout, des balcons.
Désolé mais la description, c’est pas trop mon truc… Je me force là alors soyez indulgents !
Il avance toujours du même pas lent vers les gardes à l’entrée du bâtiment. On l’arrête avant qu’il passe le détecteur de métaux :
-Désolé Monsieur, mais je dois contrôler vos papiers et votre invitation.
-Pas de problème Monsieur le Garde.
Petite ironie, il a horreur de montrer mes papiers. On les lui prend des mains et on les vérifie.
-Vieille photo, elle date d’il y a cinq ans… Vous comprenez ? Expliqua-t-il en voyant le garde lever les papiers pour comparer l’homme et celui sur la photo.
-Je ne vois pas pourquoi vous dites ça Monsieur, vous n’avez pas changé ! Enfin peu importe. Vous pouvez entrer Monsieur Heater.
Il reprend les papiers des mains du garde et passe le détecteur de métaux sans problèmes. Il pousse la porte et la referme derrière lui.
Le hall est immense, avec un escalier qui part en arc de cercle pour rejoindre le premier étage. Un passage qui longe les murs et qui donne une vue d’ensemble sur le hall. Il y a un guichet à la droite, avec un homme habillé tout en rouge qui accueil. Il y a aussi deux portes qui donnent sur une salle d’où provient de la musique.
Il approche de l’homme en rouge et se présente :
-Bonjour, je suis Jack Heater. J’ai réservé une chambre pour une nuit.
-Bonjour Monsieur Heater. Vous avez la chambre 403, au dernier étage. Je vous souhaite une agréable soirée !
Jack prend la clé qu’on lui tend et la met dans la poche. Il va jusque devant l’ascenseur et appui sur le bouton d’appel. La double-porte blindée s’ouvre sur un intérieur magnifique en bois avec des miroirs.
Il entre dans l’engin et s’apprête à appuyer sur le bouton lorsqu’une ombre se faufile à côté de lui. Elle regarde le bouton sur lequel Jack vient d’appuyer et fait un simple signe de tête.
Il la juge du regard : Un peu plus petite que lui, les cheveux bruns tombants sur les épaules, les yeux noisette, un peu pâle quand même. N’empêche qu’elle est mignonne la petite…
Elle porte une magnifique robe rouge fendue et un décolleté très… Enfin bon… Il n’est pas vraiment connaisseur au niveau poitrine, mais il dirait un bonnet E… Ou un truc du genre. C’est vrai qu’elle fait maigre comme ça, à vue d’œil. Mais le visage rattrape le coup.
Il tente d’engager la conversation :
-Vous êtes ici pour la soirée ?
Elle marque un temps avant de répondre :
-On va dire ça comme ça…
-Et qui vous a invitée ?
Elle se tourne vers Jack, pose les mains sur la taille et demande :
-Vous êtes de la police ?
-Non. Mais croyez-moi que même si je l’étais, je vous aurais menti.
La porte s’ouvre. Ils partent chacun dans une direction opposée, rapide la discutions. Il se tourne une dernière fois et la regarde marcher jusque devant une porte, elle l’ouvre, jette un regard en biais à l’homme et entre dans la chambre.
Il cour voir le numéro, c’est la 413… Il faut qu’il retienne ça ! Qui sait ce qu’il pourrait se passer après ?
Il traverse les couloirs et s’arrête un temps pour examiner le couloir. Il y a des gardes un peu partout, presque devant toutes les portes. C’est assez gênant, aucune intimité !
Il gagne la porte de la chambre 403, il l’ouvre grâce à la clé et entre dans ses appartements.
Petite chambre meublée d’un lit double aux draps fraîchement lavés et repassés. D’une table basse, avec une lampe posée dessus ainsi qu’un carton « Ne pas déranger » à mettre à la porte. Il y a aussi une armoire immense à double-battants fermés à clé, un bureau minuscule avec une chaise devant. Il y a deux portes dans la chambre, l’une donne sur le balcon extérieur et l’autre conduit dans la salle de bain avec un lavabo et une douche.
Jack prend le carton et le met en place sur la porte. Il referme à clé derrière lui par mesure de sécurité et va sur le balcon. Il regarde autour de lui, il pleut toujours dehors. C’est agaçant l’eau !
Il retourne dans la chambre, et après avoir vérifié que les rideaux étaient bien fermés et que la porte était verrouillée, il se concentra du mieux qu’il pu…
Sensation d’être déformé, comme si on l’écartelait, la sensation est plus légère que la première fois où il l’avait fait. Il ferme les yeux et les rouvres.
Le sol est carrelé, tout est blanc autour de lui. La porte est ouverte, donnant sur un lavabo étincelant. Il sort des toilettes et va se laver les mains. Il arrache des lambeaux de papier en regardant autour de lui, personne, tant mieux !
Jack se regarde dans le miroir. Son visage blafard, ses cheveux noirs rejeté en arrière… C’est vraiment une horreur, mais c’est nécessaire pour ne pas se faire avoir !
Il s’essuie les mains et jette le papier dans la petite corbeille à côté de la porte. Il sort des toilettes pour arriver dans le bar.
Sobrement meublé, avec un barman derrière un comptoir et devant des rangées de bouteilles. Il y a des tabourets devant le comptoir, des tables ainsi que des chaises hautes.
Les gens sont assis autour des tables, il y a beaucoup de monde. Jack va jusque devant le comptoir et s’assoit entre deux hommes massifs.
Il prend le temps de regarder les tableaux dans la salle jusqu’à ce que le barman arrive :
-Qu’est-ce que je vous sert ? Demande-t-il d’une voix rauque.
-Un Whisky, avec deux glaçons.
-Bien Monsieur.
Il part chercher une bouteille et un verre.
Jack remarque alors la jeune femme de tout à l’heure, accoudée au comptoir, parlant à un homme qui est dos à lui. Elle continue à parler, mais remarque l’homme et elle se contente d’un sourire en coin, très discret.
-Votre Whisky Monsieur. Déclare le barman en posant devant Jack un verre.
Il prend le verre à la main gauche et le lève doucement vers la femme. Il fait un signe de tête et bois une gorgée.
Elle sourie un peu plus devant ce numéro tout droit sorti d’un film et s’excuse auprès de celui à qui elle parle et s’avance vers le jeune homme.
Elle s’assoie à côté de lui.
-Qu’est-ce que je vous sert ? Répète l’homme derrière le comptoir.
-La même chose que lui s’il-vous-plait.
-Et mettez ça sur mon compte ! J’offre ce soir !
Ils se regardent un petit moment et elle demande :
-Nous étions tellement pressés tout à l’heure que j’ai oublié de vous demander votre nom…
-Je suis Jack Heater… Et vous ?
-Marine Clark…
Elle attend un peu, et demande :
-Je ne vous ai pas vue dans l’ascenseur lorsque je suis descendu !
-Tout simplement parce que j’ai prit les escaliers. Réplique-t-il. Mais vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Qui vous a invitée ?
-Monsieur Johnson lui-même.
Lui ? YVES ? Et merde, ça va compliquer les choses. Jack garde son calme et répond simplement.
-Vous en avez de la chance. Yves Johnson him-self vous invite ?
-Je suis sa fiancée !
-Alors je comprends cette démarche, je suis un bon ami de Yves… J’ai souvent remarqué qu’il tirait le bon numéro.
-Vous me comparez à un objet ?
Le verre arrive à côté d’elle. Elle le prend dans la main droite et le lève.
-Loin de moi cette idée Mademoiselle Clark. Réplique-t-il, amusé.
Ils trinquent et boivent une petite gorgée de Whisky.
-Peu importe, vous serez au bal ce soir ?
-Je pense… Mais pour l’instant, je vous pris de m’excuser, j’ai quelque chose d’important à faire. Au revoir Mademoiselle.
Il se lève et incline la tête. Ce Johnson, toujours bon pour tirer les numéro gagnant ! Quelle chance il a ! Par contre elle doit porter des lentilles, ses yeux sont un peu étranges…
On dirait qu’elle est atteinte de strabisme vu de près. Mais bon, ce n’est pas ça qui compte !
Jack parcourt le hall d’un bout à l’autre et regarde l’entrée de la salle de bal. Ils doivent être en train de tout préparer dedans…
Il va falloir agir très vite ! Pour ça, il va devoir se téléporter rapidement…
Ce qu’il cherche est enfermé dans le coffre-fort. Et s’il y arrive, il pourra même trouver le joyau… Mais c’est secondaire… L’objectif principal est de trouver le coffre-fort.
Une jeune femme brune entre dans la salle, discrète… Jack a le temps d’apercevoir qu’il n’y a personne dans la salle… Il se concentre, la salle tourne sur elle-même, change d’apparence, les murs pèlent, comme s’ils vieillissaient d’un seul coup, prenants des centaines d’années dans le papier-peint.
Le papier-peint devient de la peinture rouge vif, il voit le plafond se orner d’une boule à facettes. Une estrade se forme contre le mur du fond. Il n’y a personne dans la salle.
Marine lui tourne le dos, il la reconnait à sa robe rouge. La musique emplie la salle, personne ne pourrait les entendre. Il arrive derrière elle et lui tape sur l’épaule.
Elle se tourne brusquement, le visage soudain rouge, comme si elle venait d’accomplir un effort intense, elle est essoufflée, elle redevient d’un seul coup pâle et retrouve son souffle.
-Comment êtes-vous entré ? Demande-t-elle.
-Je vous ai vue entrer, et j’ai juste tourné la poignée pour entrer…
Elle sourie, comme si elle était soulagée. Avait-elle peur qu’il raconte tout ?
-Vous n’êtes pas plus la fiancée de Yves que je ne suis Jack Heater, pas vrai ?
-Je suis la fiancée de Yves ! Réplique-t-elle.
-Vous n’auriez pas du répondre, en vous défendant, vous renforcé le fait que je doute de votre parole.
Elle redevient rouge :
-Mais j’avais fermé la porte derrière moi ! Je m’en souviens ! Comment se fait-il que…
-ATTENTION ! Cri Jack en l’attrapant par les épaules.
Il a le temps de la baisser et de se téléporter, un type arrivait derrière elle, un gros bras, armé d’une batte de base-ball.
Il se tourne vers les deux intrus. Court vers eux et rate à nouveau son coup.
-Je suis désolé, c’est pas super agréable la première fois. S’excuse Jack en lâchant la femme.
Il court vers l’agresseur et se téléporte juste derrière lui. Il attrape le bout de la batte et l’arrache des mains de l’homme. Il se téléporte quelque secondes on ne sait ou et reviens sans l’arme. Il agrippe le gros bras et se téléporte à nouveau.
Ils sont dans un hangar abandonné. En plein docks d’Istanbul. Il le laisse là et retourne dans la salle des fêtes.
Il se tourne vers la femme et lui met une main sur le bouche.
-Ne parlez de ça à personne ! Sinon je vous envois vous aussi faire un tour à Istanbul !
Il prend la main de Marine et se téléporte dans la chambre 413. Il la lâche et retourne dans ses appartements.
Elle reste sous le choc… Ainsi donc ce séduisant jeune homme ne s’appelle pas Jack Heater… Et quel étrange pouvoir… Il se téléporte… Qu’a-t-il en tête ce soir ?
Les derniers rayons du soleil disparaissent, le bal va bientôt commencer. Le jeune homme et la jeune femme se trouvent tous les deux dans l’ascenseur, ils n’échangent pas un mot, même s’ils le voudraient. Elle le regarde partir dans les toilettes et elle le suit… Il va faire quelque chose, elle en est sûre… Elle regarde le coffre-fort.
Non, il ne va quand même pas !
Elle se faufile discrètement dans la salle de surveillance, il y a une caméra dans la salle des coffres. Elle fixe lentement, l’image est rafraichie toutes les 3 secondes. Impossible de le rater s’il tente quelque chose.
La poignée tourne rapidement et un policier entre dans la salle. Il s’assoit sur le fauteuil, croise les jambes, et se balance en arrière. Au plafond, deux yeux continuent à fixer les écrans.
Jack se regarde sa montre, si tout se passe normalement, elle va sonner dans dix secondes… Il se prépare mentalement, la montre sonne, il se téléporte immédiatement dans le coffre-fort. Image figée pour dix minutes. Il attrape autant de billets qu’il le peut et se re-téléporte dans une petite salle minuscule, il y a déjà des milliers de billets.
Il change de lieux toutes les dix secondes, juste le temps d’attraper ce qu’il faut. Au bout de cinq minutes, le coffre est vide. Plus un centime.
Jack sort un petit papier de sa poche et la pose… Comme une sorte de carte-de-visite…
Il réfléchis un peu et décide de laisser le joyau ou il est.
Il retourne dans les toilettes et en ressort.
Sur les écrans de contrôle, Marine le voit sortir des toilettes et regagner sa chambre. Lorsque l’image du coffre-fort est rafraichie, il n’y a plus un billet dedans… Comment a-t-il pu faire ça ? Elle est sur que c’est lui !
Elle sort discrètement de la salle de surveillance alors que le garde lance l’alerte et elle marche rapidement jusque dans le hall.
Elle aperçoit Jack qui dépose la clé de sa chambre au guichet et il sort du bâtiment.
Elle le suit de près, dépose la clé elle aussi et s’excuse, alors qu’elle sort, elle l’aperçoit passer dans une ruelle.
Il enlève sa chemise et la jette dans une flaque. Une petite lumière rouge commence à clignoter.
Marine arrive juste derrière lui, elle commence à courir, mais courir avec des talons aguille, c’est un peu chaud. Elle s’arrête et enlève ses chaussures pour se relancer de plus belle.
Il arrive au bout de la ruelle, il entend quelqu’un arriver derrière lui. Léger mouvement de recul. Il se tourne, Marine le suit !
Il lui fait un clin d’œil et disparait.
Elle reste un instant à fixer le mur devant lequel il se tenait, elle avance lentement, pose la main sur le sol… Ainsi donc il a ce pouvoir…
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