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 UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK

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Jack-Hammer
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MessageSujet: UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK   UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK Icon_minitimeVen 29 Aoû - 18:12

Vous savez ce qui est pire que de perdre quelqu’un qui vous est cher ? C’est d’aller à ses funérailles et prendre l’air le plus triste possible devant toute sa famille. Je suis là à son enterrement, non sans remords. Je me tiens debout, devant la tombe froide, plus personne n’y touchera désormais. J’en suis sûr, quelques amis à elle sont là, sa famille, Shä est venue aussi, se faisant passer pour une amie de longue date. Je jette un regard furtif sur la pierre avec gravée en lettres d’or :
« Roxann Répéc ; 1988-2008 »
La cérémonie funeste se termine, personne n’ose parler, les parents passent parmi nous pour serrer nos mains, je n’ose pas pourtant. Je fais un effort, j’y suis obligé. Nous marchons lentement. Les tambours, toujours les mêmes, résonnent au fond de mes entrailles. Je ne sais plus qui je suis ni ce que je fais, une mort si brutale a remis en route des engrenages rouillés au plus profond de moi. Cet instinct de survie que je pensais enterrer remonte soudain en moi, cette guerre oubliée revient d’un seul coup. Ces hommes n’étaient pas là par hasard, ce n’était pas une descente rapide des forces de sécurité pour voir si il y avait du shit planqué sous les matelas. Non, ils n’étaient pas là par hasard. Je me souviens de Lorenz me criant de prendre garde aux types devant la porte d’entrée. J’ai perdu ton amour à jamais… Je me souviens du jour où nous nous sommes rencontrés, c’était devant Notre Dame. Tu étais magnifique, dans cette robe rouge somptueuse qui t’allais à merveille, cette robe rouge… Tu ne la porteras plus désormais… Tu as rejoins toutes celles avant toi, qui ont osé m’aimer, moi ou Shä… C’est une malédiction dont nous ne connaissons pas la fin. La connaitrons nous un jour ? Je l’espère… Ce Jeudi 14 Février, je me suis sentis seul et abandonné, car tu n’étais plus là, pour la simple et bonne raison que tu m’as aimé… Cette personne à ton enterrement qui disait que tu lui manquais, c’était moi… Mais sache une chose, j’ai honte de l’avouer, mais je ne le pensais pas… J’en suis désolé… Mais la seule chose pouvant me consoler désormais est la chaleur d’un autre cœur, je le sais et tu le sais… Je suis jeune, tout du moins je le penses… Je profiterais de chaque instant de la vie… La moindre parcelle de bonheur dans la misérable existence que j’ai fondé sur les piliers de l’humanité, cette vieille bâtisse d’avant-guerre encore debout malgré les bombes, les fusillades, les morts et les combats, les 12 travaux d’Hercule, les foudres de Zeus, le marteau d’Héphaïstos, les bâtards des Gorgones, les Nazis, les ennemis de la République, tous ceux qui sont passés avant toi. Tu es… Sans aucun doute, celle qui laisse le plus de dommages sur la vieille façade couverte de moisissure… Je répète inlassablement les mêmes gestes chaque jour, désormais je me livre à vous, lecteur… Fuir, tel est mon quotidien…
6 mois plus tard ; Musée du Louvre ; 15 heure 36 :

En plein été à Paris…je me sens plus fort que d’habitude ! J’entame la troisième glace de l’après-midi… comment ça c’est trop ? Je m’en fiche ! Je commence quand même à avoir mal au bide…Shä est partie faire un tour dans les galeries, je ne suis pas trop sportif en ce moment, en plus c’est la saison des jupes à Paris…je profite un peu, non je ne suis pas un voyeur, j’aime juste regarder tout ce qui attire l’attention, en l’occurrence, les jupes des filles, leurs gambettes qui s’agitent…je scrute l’horloge, il y a la température aussi, 35°C…un truc de malade, mais j’adore ! Dommage, en bord de mère c’est l’époque du monokini. NON JE NE SUIS PAS UN VOYEUR !! J’aime juste regarder…enfin bref, c’est du répété…
Je regarde la serveuse aller de tables en tables, jeune, la vingtaine, yeux verts, cheveux châtain foncés se balançant en un rythme régulier…gauche, droite, gauche, droite…elle porte un chemisier blanc et un pantalon noir, elle doit étouffer là-dessous. J’arrive à voir son prénom, inscrit en petites lettres sur le badge qu’elle porte, Sophie…joli prénom…je m’attarde sur son visage, magnifique. Elle vient vers moi, son calepin dans la main gauche, le style dans celle de droite.
« -Je suis désolé monsieur…
Je la coupe :
-Appelez-moi Jack.
Elle fait une grimace :
-Très bien Jack…il va falloir payer je crois…
-Oh non ! Pas ça ! S’il-vous-plait ! Je la supplie.
-Désolé mais il le faut !
-Non ! Pas ça !
Je la surprends en me jetant à ces pieds. Un mouvement de recule, elle semble étonnée :
-Voyons, un grand garçon comme vous…
Je me relève :
-C’est obligé de payer ?
-Oui…si ça ne tenait que de moi…
-Vous me laisseriez partir ?
Piquée au vif, elle rougit :
-Je vous flanquerais une gifle sans hésiter ! Payez et déguerpissez !
-Si vous voulez que je pisse…
-FOUTEZ LE CAMP ! »
Et voilà, cher lecteur, comment sortir d’un bar sans payer ! Et oui, je suis un pro moi…bon, passons, je reviens quelques minutes plus tard, je vois Sophie aller vers l’arrière du bar, je paye la commande et laisse un pourboire en disant que c’est pour la charmante jeune fille qui m’a servie, et uniquement pour elle, si je vois qu’elle n’a rien reçu, je lui fout un pain au serveur !
Je me promène dans les galeries, je passe une porte menant à la galerie égyptienne, bousculade, des mômes, une vingtaine de mômes…ils crient, ils braillent…je ferme les yeux, respire Jack…reste cool, zen…tout va bien se passer…
« -Eh monsieur ?
Je baisse les yeux, une mioche me parle, le comble…
-Vous ressemblez au monsieur qui écrit les livres…vous savez, Légende ! Avec Julien et tous les combats !
Je me mets accroupi pour me tenir à la même hauteur que la gamine :
-Ecoute petite, je ne connais pas Jack Hammer et sache que tous les bouquins qu’il écrit sont remplis de personnages égoïstes et trop sûr d’eux… »
La conversation est close…je m’entraîne dans les sarcophages. C’est rare de nos jours, mais j’arrive à lire ce qu’il y a écrit sur les sarcophages, je sais lire plus de 24 écritures différentes et presque toutes celles mortes. Latin, Grec, etc.
Je passe la main sur la vitre protectrice :
« -Ci-gît Amenhotep IV, dit Akhénaton. 9e Pharaon de la 18e dynastie du Nouvel Empire. Fils de la Reine Tiyi et du Roi Amenhotep III. Ils ont donc transféré le sarcophage du Musée du Caire jusqu’au Louvre…c’est étrange…
Je m’attarde sur l’intérieur du tombeau royal. Des traces un peu partout, mais rien qui ne retient mon attention. Je me relève, les mains sur les hanches…
-Trop de voles, trop de pillages, ils ont tout transféré vers un endroit plus sûr, explique quelqu’un derrière moi.
Je sursaute, me retourne et vois Sophie, en tenue de serveuse.
-Vous ne devriez pas travailler ?
-J’ai pris ma pause pour vous dire merci pour le petit pourboire.
-C’est naturel la générosité chez moi.
-Ca devient rare chez les hommes.
-Vous voulez la preuve ? Je distribue des patates aux enfoirés sans compter !
Elle sourie, c’est bon signe.
-Vous voulez que je vous montre un endroit spécial ? J’ai les clés même si je ne suis pas un membre important du Louvre…
-Pourquoi pas ? »
Je la suis dans les dédales de couloirs sans fins, des tableaux, encore des tableaux. Elle m’emmène dans une immense salle à la lumière bleutée. Comme c’est beau, des tableaux, une table de réception au milieu, une dizaine de chaises et des plats mis sur la table.
« -C’est la salle officielle, les plus beaux tableaux sont entreposés ici…
Je vais au premier tableau, il représente des soldats combattants une horde d’ennemis qui bouscules le long d’une montagne, le soldat sur le cheval, en haut de la montagne, me rappelle quelqu’un…
-C’est « La chute de 100 ans », une œuvre impressionnante passée sous silence, elle fut peinte pour le roi de France Philippe VI le Valois…c’était au tout début de la guerre, ils pensaient déjà à la fin…
-Et cette connerie dura 116 ans…je crois même qu’il n’en a pas vu la fin le roi de France, ironisais-je en prenant l’ai d’u grand connaisseur.
-En effet…
Je passais à la gravure suivante, une femme y était représentée sommairement…je ne m’attardais pas sur son visage et regardait ses courbes généreuses.
-C’est une statue grec datant environs du Ve siècle avant Jésus Christ…nous n’en sommes pas encore sur, mais il paraîtrait qu’elle représente la déesse encore inconnue de l’acuité visuelle qu’elle ne donnait qu’aux marins dignes de servir la Grèce.
-Très intéressant, en effet…
-Oui, mais nous ne sommes sur de rien…
-Allez-y ! Balancez l’info, dites que c’est votre déesse Grec bizarre, de nos jours on pourrait dire que le Président des Etats-Unis se torche avec de l’or, tout le monde croirait, alors une déesse…
-Euh…
Elle rougie.
-Ca vous gêne que je parle de torcher le cul ?
-…ce n’est pas courant…
-Je suis très ironique…très méchant aussi…
Nous passons à la gravure, ancienne, égyptienne si je ne me trompe pas…non…je ne me trompe pas, un homme et une femme ayant deux boules de feu dans leurs mains, ça me dit quelque chose…mais je ne me rappelle pas quoi…
-L’Egypte, lors du Moyen Empire…une période faste en activités artistiques…elle se situe entre…
-…la première Période Intermédiaire et la 2e Période Intermédiaire…je sais…
-Hein ? Euh…bon, avançons…
-Attendez, il y a un texte sur la tablette…
-Oui, mais jamais personne n’a pu déchiffrer…
-Non mais vous rigolez ! C’est un jeu d’enfant ! C’est juste un mélange d’alphabets…il y a du Grec, un peu d’écriture Cunéiforme, des Hiéroglyphes…c’est simple comme tout, attendez…
Je sors des lunettes de la poche du jean et les mets sur le nez, j’examine attentivement le texte…petite particularité que je fais remarquer à Sophie, le texte peut être lu dans tous les sens, il raconte toujours la même chose…c’est incroyable d’avoir mi au point un tel procédé ! Je me penche sur les noms des personnes représentées, on ne voit rien, quelque chose ou quelqu’un les a effacé ‘un coup de burin…peut-être lorsqu’ils ont dégagé la tablette du mur funéraire…
-Alors ? Que dit ce texte ?
-C’est vague, il manque de grosses parties…
Je me tourne vers elle, souriant du coin des lèvres :
-C’est pas un travail de professionnel ça…
-Très marrant…alors ? Qu’y a-t-il de marqué ?
-Et bien, il raconte une histoire…l’histoire de deux personnes, ils étaient à l’enterrement d’un roi lorsque…lorsque quelque chose est arrivé, ça doit être décrit par la suite…mais je ne comprends rien du tout…c’est trop vague, ils parlent d’un homme qui est arrivé, mais il n’y a rien de plus…
-C’est tout ?
- La tablette n’est pas grande non plus…
-Oui, il faut l’avouer… »
J’en ai assez eu, je le fais comprendre à Sophie et nous sommes ressortis de la salle. Elle referma la porte derrière elle et nous sommes retourné au bar.
« -Je vous offre un petit truc, pour vous remercier de m’avoir montrer ça…
-Euh…ce n’est pas grand-chose ça…
-Pourquoi ?
-J’ai aussi…elle baissa le ton…la clé pour aller dans les fouilles archéologiques…
-C’est où ?
-Sous le musée…un immense endroit, ils font des fouilles à la recherche de je ne sais quoi…des catacombes plus vieilles que le château lui-même…
-Intéressant…il y aura moyen d’aller…y jeter, un petit coup d’œil ?
Elle hésite…le barmen est trop loin pour entendre, elle ne le sait pas, mais je le sais. Je le lui fais comprendre par un petit geste de main.
-Revenez ici vers 20 heure, c’est l’heure à laquelle je retourne chez moi, j’irais chercher mes affaires et nous pourrons y aller…
-Ma chère, je vous le dit, mieux vaut se préparer…
-Pourquoi ?
-Ce n’est pas de tout repos de pénétrer par effraction dans le Louvre…il faudra trouver un endroit par lequel passer, puis le moyen d’y arriver…je verrais avec mon amie si elle est du voyage…je vous tiens au courant…
-Bien…
-Au faite… ?
Elle va partir, je la retiens par le bras.
-…y a-t-il de la place chez vous ? Pour…voyons voir…2 personnes ?
-Votre copine ?
-Ma…ma sœur…Shä…
-Shä ?
-Un...diminutif...Charlotte...vous comprenez ?
-Euh…oui…enfin je crois…
-Je viendrais vous chercher à votre sortie, ce sir, 20 heures…sans problème, et vous nous conduirez chez vous…sur ceux…
Je me lève, paye la boisson entamée et pars sans dire quoi que ce soit de plus. Sophie me rattrape.
-Où allez-vous ?
-Faire…des courses… »

Les « courses » dont je parle, c’est dans un quartier mal fréquenter de Paris…je ne me souviens pas de son nom, mais peu importe, la seule chose que je sais, c’est que André m’y attend. Grand, chauve, yeux marron…bref…pas de quoi en faire un ennemi ! Mais en tout cas, ce que je sais sur lui est énorme.
« -André…marmonnais-je en lui serrant la main.
-Jack. Comment ça va ?
-Bien, mais je ne suis pas là pour taper la causette…
Il ne comprend pas tout de suite, je l’emmène à l’écart.
-Je vais avoir besoins de toi…j’ai là une liste, tu peux me fournir tout ce que je demande ?
Je lui tends un petit bout de papier. Il en li quelques lignes et le met dans sa poche.
-Ca ne sera pas gratuit tout ça…
-Ne t’inquiète pas, j’ai un moyen de te payer…mais pour ça, il va falloir attendre…je te retrouve ce soir devant le Louvre, tu viens avec tout…tu as…voyons voir, trois heures pour tout trouver, je compte sur toi…
Il ressort la liste et regarde plus attentivement.
-Tu…tu veux les…
-Chut…je te fais confiance, trouve tout ça dans le temps imparti, je te retrouve comme prévu…à ce soir André. »
La conversation se termine sur quelques bribes incohérentes. Ce n’est pas pour ce soir, mais mieux vaut être équipé plus tôt…
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MessageSujet: Re: UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK   UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK Icon_minitimeVen 29 Aoû - 18:20

Le soir, à 20 heures, je suis devant les portes de la pyramide, attendant la femme. Les quelques employés passent en me saluant…j’ai pas l’habitude, personne ne me dis jamais bonjour auparavant…mais là, c’est comme si tout le monde me connaissait…je me retourne, les sacs sont disposés de la sorte que personne d’autre que moi ne les vois…j’attends, patient…les femmes, toutes les mêmes…sauf que là, ce n’est pas pour je ne sais quelle réunion mondaine…je veux juste qu’elle rentre chez elle…et moi avec…Shä a trouvé une planque rien qu’à elle, préférant ne pas être mêlée à tout ça…du coup je serais seul dans l’appartement le jour et avec Sophie le soir. La tentions monte, elle n’arrive toujours pas alors qu’une demi-heure est passée…je descends de la voiture, la ferme d’un habile coup de pouce sur le bouton incrusté dans la clé de contact. Je pousse la porte, personne dans le hall, je descends dans le bar, toujours personne…j’ai horreur de ça, le silence…je cherche désespérément la radio, je la trouve ! Ah…un petit…non, un gros fond musical, la radio que je préfère ! Je lance tout ça, la musique résonne dans les entrailles de la Pyramide vide, faisant trembler les carreaux. Je me sens comme dans les jeux vidéo, dans un musée, seul, abandonné de tous, sans armes, la lumière vacille. Je marche droit vers les galeries. Toujours personne, je l’appelle :
« -SOPHIE !!! »
Aucune réponse, j’avance, personne. Je tremble de froid, l’atmosphère devient de plus en plus froide. Je décide de ressortir de cet endroit, je retourne à la voiture, mon téléphone sonne. Sophie, j’avais oublié que je lui avais donné mon numéro !
« -Sophie ?criais-je en décrochant.
-Oui c’est moi, j’ai un petit problème…tu m’attends ?
-T’en as pour longtemps ?
-Une personne bien éduquée dit plutôt : Oui je t’attends.
-Mais je ne suis pas une personne bien éduquée.
-Merci j’avais remarqué…
-Bon je t’attends.
Cinq minutes plus tard, elle arrive dans la voiture, à côté de moi.
-On a un problème…
-Vas-y, sors-moi un truc vraiment dégueulasse que je me suicide…
-Je suis virée…
Aïe…le gros problème qu’il fallait à tout prix éviter…
-Et…la clé ?
-Je ne l’ai plus, tu penses bien.
Je détourne le regard quelques secondes.
-Je suis désolé Jack…
Je jette un coup d’œil aux sacs à l’arrière.
-Tu as des framboises chez toi ?
-Euh…oui je crois…
-Très bien, je vais en avoir besoins !
Je partais chez elle, les journées qui suivront risquent d’être longues…
Petit appartement tranquille, trois pièces, salle de bain, salle de vivre et chambre…c’est pas le luxe, et je peux assurer que dans les jours qui suivrons, ce sera encore plus le bordel chez elle. Je prends mes espaces, déjà, la cuisine, j’accroche sur le mur des plans du Louvre, sur la table basse du salon, je mets les quelques sacs et dans la chambre j’allume l’ordinateur portable sur le bureau. Je me sens comme chez moi…c’est rare, mais l’ambiance de cet appartement au dernier étage d’un immeuble parisien me convient, et oui, j’aime les derniers étages…
« -Bon ? On commence ?demandais-je.
-Pas de problèmes…
-Alors tu sors les framboises s’il-te-plait !
-Ok…
Elle alla dans la cuisine et sortit un bol de framboises, j’en prenais une et la mettais dans la bouche. Elle me regarda faire, elle ne comprenait rien.
-Je suis obligé e manger des framboises pour bien réfléchir, c’est comme une drogue…tu comprends ?
Elle acquiesce. Nous commençons dès le début de la soirée. Je commence par sortir les affaires des sacs, des armes, des pains de C4, des ceintures d’escalade, des bouteilles de…de bières ? Il y a un petit mot avec :
« Pour compenser si il n’y a pas assez de Framboises… »
Je souris…puis je passe, regardant attentivement les armes données…des armes…la dernière fois que j’en ai touché une, c’était ce soir…à la tour Eiffel…mes yeux piquent. Je ressent une étrange sensation, un sentiment…la honte, la haine…si peu d’émotions en une seule réaction.
Je m’assois dans le canapé, Sophie à côté de moi…nous pouvons commencer…

Une semaine passe, nous sommes enfin prêts, seul petit détail à régler…qui a la clé maintenant ? Nous décidons donc de faire une petite visite au Louvre…nous allons au Bar et nous regardons chaque serveurs ou serveuses qui passent.
Je crois avoir lu des milliers d’étiquettes, du coup de me repère aux cheveux ou à la couleur des yeux. Sophie est aussi là, mais elle se fait beaucoup plus discrète…a vrai dire, elle préfère discuter avec son ancien collègue. J’écoute silencieusement leur conversation…
« -Tu sais qui m’a remplacé ?
-Ouais, la fille, là bas, Sandrine…pas commode la nana…je te conseille pas de l’approcher…
-Et…quoi a mes clés ?
Il marque un temps d’arrêt, fait un signe de tête vers moi, elle lui répond qu’il peut y aller, je suis au courant.
-Tu avais deux clés je crois, l’une est avec le patron, celle des fouilles archéologiques, l’autre est…ben sur Sandrine…
-Je sais pas pourquoi mais je me doutais que vous alliez dire ça…lui dis-je calmement. Sophie, tu t’occupes de Sandrine, je vais voir ton patron…
-Excusez-moi monsieur, mais vous ne pouvez pas le voir aussi facilement.
-Et bien il fera une exception pour moi !
-Euh…
-Ecoute tronche de cul, tu vas voir ton boss et tu lui dis que si je ne peux pas le voir j’explose son bar et j’lui casse la gueule…
Silence gênant.
-Je crois qu’il sera disposé à vous parler !
Il rit de façon peu courante, un rire de fille sortant de la gorge d’un mec…n’importe quoi…le barmen part vers une porte, entre dans la salle et en ressort quelques secondes après.
-Vous me suivez ? Je vais vous présenter au patron !
Je le suis à l’arrière du bar, nous entrons dans un bureau petit, en même temps, ce n’est que le patron du bar. Il est assis dans l’ombre, son visage est caché, mais il me semble qu’il a les cheveux longs…noirs…je m’avance de quelque pas, il est derrière son bureau…j’attrape la lampe et projète la lumière vers lui.
-Argh ! Mais ça va pas ?cri-t-il.
-C’est plutôt à moi de vous demander ça…
-Bon…pourquoi vous voulez me voir ?
-La clé, celle que vous avez prit à Sophie, je la veux…
-Et si je ne veux pas vous la donner ?
Je passe la main sur le bureau, les papiers volent, en à peine une seconde, le gérant du bar se trouve avec une main sur le cou, prêt à le lui tordre ou pire…
-Euh…je suis disposé à négocier…gémit-il.
-Pas de négociations…la clé et c’est tout !je réponds.
-D’acc…d’accord…elle est…dans…dans le tiroir du bureau !
Je le lâche mais reste tout de même prêt de lui, il se penche dans le tiroir et sort une clé. Je l’attrape.
-Merci monsieur…
-Pfffff…de rien…lâche-t-il.
Je sors du bureau et rejoins Sophie, toujours accoudée au bar.
-Alors ? La clé ?demande-t-elle.
Je la sors de la poche de mon jean et la passe dans la sienne.
-Et toi ? Tu l’as ?
-Pas de problèmes, je l’ai prise quand elle est venue chercher une commande. »
Des doigts de fées moi je vous dit…une voleuse ! Mais tout de même, je l’adore.
Nous retournons chez elle nous préparer. Pas pudiques pour 2 sous, je me change dans le salon, chemise noire avec gilet pare-balle faisant aussi sac à dos par-dessus. Pantalon noir et Rangers. Je passe la ceinture et y accroche la torche électrique, les cordes d’escalade ainsi que les mousquetons…je suis prêt pour ce soir…ça va être dur, mais je le sais…nous sommes prêts…nous avons étudier les plans du Louvre, il y a une seule faille que j’ai repéré…l’accès aux égouts sont très peu sécurisés, ensuite nous ferons tout sauter avec quelques pains de C4…
« -Tu as déjà utiliser une arme ?demandais-je.
-Bien sur, tout le monde à déjà maîtrisé une arme !
-Tu es trop ironique à mon goût…répondis-je en chargeant un pistolet 9mm silencieux.
Elle déglutit difficilement. Je mettais l’arme dans l’étui autour de la cuisse droite. Le couteau accroché sous l’épaule gauche. Le fusil de précision accroché à l’arrière du sac et le fusil d’assaut silencieux pendant à l’avant, sur le bas-ventre.
-J’espère que tu apprendras vite, car ça ne va pas être de tout repos ce soir…nous allons passer par les égouts, tu prendras les plans car je suis un peu chargé là…ensuite nous ferons sauter des C4 à un endroit très précis, nous traverserons la galerie égyptienne, nous ferons aussi un petit coucou à Mona Lisa et nous arriverons ensuite devant la salle…j’espère pour toi que tout est prêt de ton côté ?
Elle semble déstabilisée, je la secoue.
-OH ! On se réveille ! En avant ! Prends les clés, je t’attends dans la cage d’escalier ! »
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MessageSujet: Re: UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK   UNDERGROUND DE JACK HAMMER ET SHÄ - CHAPITRE 1 : PARTIE JACK Icon_minitimeVen 29 Aoû - 18:21

Elle ouvre la bouche d’égout. Je surveille autour de nous, comme des gamins prêts à faire un mauvais coup…nous entrons dans un dédale de tunnels jusqu’à arriver à l’endroit que je voulais trouver…nous faisons sauter le mur et nous entrons en même temps que les alarmes se déclenchent.
« -Merde…ça par contre c’était pas prévu au programme !
Je sors le pistolet, elle fais de même… nous avançons, traversons la galerie égyptienne, et nous arrivons devant une porte massive en fer. Elle sors la clé et ouvre la salle. Nous entrons dans sur un immense terrain, un gros trou est creusé au milieu, nous refermons la porte derrière nous, poussons des caisses devant pour être plus tranquille pendant nos fouilles. Je m’avance au bord du gouffre.
-Ils ont vu grand à l’époque pour les catacombes !dis-je.
-Ben oui…hélas pour nous…
-Combien tu paris qu’on aura pas assez de corde ?demandais-je.
-Je paris pas…
-T’es pas joueuse…dommage, j’aurais eu un Strip-Poker à te proposer…
Elle me jette un regard noir, je me ravise :
-…ou pas…non, les Strip-Poker c’est dépassé.
-Je préfère.
-Moi aussi. »
Nous attachons les cordes à un pilier assez robuste pour tenir notre poids. Nous commençons à descendre lentement. Mètres après mètres, les ténèbres nous entourent, il me semble que l’on ne touchera jamais le fond.
Une sensation, humide, mes fesses tapent sur quelque chose de dur. Je pose mes mains, de l’herbe, on dirait de l’herbe ! Je détache doucement la corde, je ne suis pas tout à fait sûr…Le sol est mou, je pose la main dessus, de la pierre, de l’herbe…on dirait que nous y sommes…
…moi qui n’était venu que pour voir, me voilà prit dans un tourbillon de folie, je projette le faisceau de la lampe dans tous les coins, les catacombes sont tellement grandes que je n’en vois pas le bout. Je m’avance de quelque pas. Toujours rien. Un grognement, léger, dans un coin. Je me tourne vers deux minuscules points jaunes. Ils me fixent, se rapprochent, me fixent. Je fais un pas en arrière, de trop.
« -SOPHIE ! COURS !hurlais-je en sortant le fusil d’assaut. Elle attrapa la corde et commença à remonter. »
J’ouvrais le feu sur la chose qui se rapprochait, créant des mouvements de balancier avec ses yeux…je m’écarte sur la gauche au moment ou une chose massive, ressemblante à un taureau, mais non humain, se cognait contre le mur. Il secoua légèrement la tête et me fonça dessus. J’essayais de partir sur la gauche, il donna un coup avec son crâne qui me fit voler à une vingtaine de mètres. Cette chose, peut importe ce que c’est, était rapide, forte, et n’était pas là uniquement parce que c’était un spécimen unique…elle semblait faire quelque chose…garder quelque chose ?
Elle se désintéressa de mon corps, je faisais le mort, elle tentait d’attraper Sophie qui remontait tant bien que mal…je la regardais, de toute façon elle était hors de portée…le taureau étrange fit quelque pas en arrière, et couru vers le mur. Il posa ses pattes dessus et fit quelques mètres à la verticale avant de retomber sur le dos. Je ne comprenais rien…elle partait ! Je rampais à l’abri derrière un pilier détruit juste avant que quelque chose d’autre ne saute au-dessus de moi et n’écrase ses pattes à l’endroit ou je me tenais quelques secondes auparavant. Il fonça sur le taureau, le chargeant, la queue fouettant l’air dans tous les sens, un lézard immense, démesuré. Il sauta sur le monstre alors qu’il essayait encore d’attraper Sophie tant bien que mal. Il fut happer dans son élan, projeté au sol, craquement, il semblait déboussolé, mais il se releva en vitesse, avec la même agilité qu’un félin. Alors qu’ils se regardaient, s défiant, Sophie hurla.
Je levais les yeux au ciel, je ne savais quoi faire ! Un autre lézard courait vers elle, marchant sur le mur, hélas pour lui, il était lent. Elle ne pouvait monter, elle du donc descendre en rappel avant qu’il ne coupe la corde avec sa mâchoire. Elle tomba à 3 mètres du sol, se réceptionnant sur le sol mou. Je tendais la main vers elle, l’encourageant à courir vers moi. Elle arriva jusqte avant que le lézard ne saute derrière elle.
La confrontation entre l’homme et la bête…je ne comprenais rien, il nous regardait sans attaquer pendant que le taureau portait une attaque maladroite. Je tentais d’attraper la torche électrique coincée en Sophie et moi…j’attrapais sa main, sans faire exprès, mais sentir ainsi la chaleur de quelqu’un d’autre me remonta le moral…je prenais la lampe et la pointais sur le lézard qui fit quelque pas en arrière.
« -Cours !criais-je à la femme.
Panique, je me relève, et pars sans demander mon reste, je l’entends derrière moi, il court, son museau colle derrière moi, il me projette à deux ou trois mètres du sol…par chance, je m’accroche à un pilier à moitié détruit et monte dessus, assistant impuissant à la course de Sophie et le Lézard. Elle semble en mauvaise posture, le monstre gagne du terrain, je cherche à tout prix un moyen d’aller l’aider, une corde, à ma gauche, solide, c’est bon ! Je m’y accroche et m’élance en diagonale pour toucher la créature sur le côté. Je m’approche d’elle, les pieds tendus vers l’avant, prêt à frapper…merde, la corde se bloque, trop courte ! Je lâche prise et vole sur le dos du lézard. J’attrape une écaille pendant qu’il fait une cabriole pour tenter de me désarçonner…sans succès. Je m’accroche solidement à lui pendant qu’il court vers le mur. Il rentre dedans, ce qui ùe fais basculer en avant, je suis toujours accroché à une écaille, mais là, je suis devant ses yeux. Il jette sa tête en arrière et commence à courir en rond autour des catacombes. J’en profite pour repérer les lieux, Sophie c’est mise à l’abris, le taureau et l’autr lézard se battent toujours, il y a aussi une porte, je repasse devant Sophie en lui faisant signe vers la porte, elle sort de sa cachette et sort vers le la porte, le monstre sur lequel je suis commence à courir sur le mur, très légèrement. Il avait prit de l’élan pour ça, courir à la verticale, je m’accroche tant bien que mal. Il court aussi vite que possible, gagne de la hauteur. Une fois assez haut, il se lâche en arrière. Il est con ou quoi ? Il va se tuer ! Je lâche l’écaille arrivée à environs cinq mètre du sol, il me dépasse et s’écrase avant moi, ce qui me permet de rouler sur son ventre mou. Il se relève au moment ou je touche terre. Un cri, strident, un appel aux deux autres. Je commence enfin à avoir peur. Ils se jettent tous les trois sur moi, je me cache derrière un pilier et en entend deux qui rentrent dedans, je reprends la course là où je l’avais arrêtée, mais merde ! Ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air ! J’arrive devant la porte, Sophie m’attend depuis déjà un petit moment, nous poussons l’immense porte en métal, elle grince, mais se referme avant que les monstres ne passent…
Je m’assois, épuisé par tant d’action d’un seul coup…je saigne à la jambe, au crâne et j’ai une ouverture au gilet pare-balle. Je regarde, le fer est ouvert, mais je n’ai rien, par chance. Je soupire, exténué. Nous nous reposons quelques minutes avant de partir dans le couloir sombre et humide…
Nous arrivons dans une salle bleutée, une table au milieu avec des chaises renversées, une hache plantée dans la porte du fond et une épée posée en équilibre sur le bord d’un bureau. De l’encre, des plumes, bref, ce devait être une salle de réunion. J’allume la lumière que j’ai éteint peu de temps avant et je m’avance dans la salle. Elle n’est pas magnifique, ni extraordinaire, elle n’est même pas grande, la seule chose qui me dérange est cette atmosphère oppressante qui nous entoure. Je sors quand même le pistolet, des fois que quelqu’un ou quelque chose arrive. Nous marchons lentement, mais ça rassure, la lenteur de nos gestes est rassurante. Nous traversons la salle sans problèmes et arrivons dans un puit immense, des geôles incrustées dans les murs, un décor digne d’un jeu vidéo ! Une passerelle détruite qui devait relier les deux extrémités du puit, 400 mètre environs entre les deux murs, je risque le tout pour le tout et me penche pour voir la hauteur, je ne vois rien en bas, aucun sol.
« -Putain…on est fait…marmonnais-je.
-Pourquoi ?demande-t-elle.
-T’as qu’à regardé…
Elle se penche et se ravise, se collant au mur.
-C’est toujours comme ça, ça surprend. »
Elle sourit, amusée. J’enlève le sac à dos et le pose à terre, je n’en peux plus, la petite pause de tout à l’heure n’a rien fait du tout, à peine 200 mètres et je suis épuisé…
« -Tu faisais quoi avant ?demande Sophie sans me jeter un regard.
-Avant ?
J’hésite…avant…qu’y avait-il avant…je me reprend :
-J’étais…cascadeur…mais j’ai arrêté…trop dur, et j’en avais marre d’avoir des bouts de fer plantés partout.
-Ouais…
Silence de mort, je regarde un peu le cylindre que forme le puit, mes yeux s’attardent sur les différentes prises que je vois. Est-ce que j’oserais ?
-Je vais te passer deux cordes, je vais les attacher autour de la taille et tu vas m’aider…je vais descendre jusqu’à l’autre plate-forme, environs…20 mètres plus bas…je peux te faire confiance ?
Elle semble ne pas savoir, accepter ou refuser…telle est la question.
-Ok, je veux bien essayer.
Je l’arrête :
-On n’essaye pas, si jamais ça rate, je dévale plus de 1000 mètres et je suis même pas sur si je toucherais le fond…alors je te fais confiance. »
J’accroche la corde au sac à dos, j’entame la descente. Pas après pas, je perds de la hauteur, tout du moins, je l’espère. Mes pieds touchent le sol. Je me trouve sur une plate-forme comme celle que je viens de quitter, un porte à gauche, je la passe et suis un couloir, il monte et m’emmène vers une trappe que je pousse, avant d’arriver à nouveau dans la petite salle bleutée. J’appelle Sophie pour qu’elle me rejoigne, et nous descendons, j’espère de tout mon cœur qu’il n’y aura pas tout à refaire pour descendre encore. A ma grande surprise, lorsque nous arrivons de nouveau sur la plate-forme, un escalier encastré dans le mur nous attend.
« -Tu penses qu’on peut y aller sans risques ?
-Je penses…enfin non…je ne suis pas sur…il faudrait l’aide de Shä…mais hélas…
-Vous voulez mon aide ?demande quelqu’un derrière nous. »
Je me tourne vers Shä et lui saute au cou. Je n’ai jamais été aussi heureux de la voir ! Il semblerait que la galère est enfin terminée pour nous…
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