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 SNOW WHITE DE JACK HAMMER : PARAGRAPHE 2 ; DE VERRE ET D'ACIER

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Jack-Hammer
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SNOW WHITE DE JACK HAMMER : PARAGRAPHE 2 ; DE VERRE ET D'ACIER Empty
MessageSujet: SNOW WHITE DE JACK HAMMER : PARAGRAPHE 2 ; DE VERRE ET D'ACIER   SNOW WHITE DE JACK HAMMER : PARAGRAPHE 2 ; DE VERRE ET D'ACIER Icon_minitimeDim 19 Oct - 22:06

Les néons clignotants projetaient mon ombre sur les sinistres murs crasseux du couloir étroit que je traversais.
J’étais prit dans un étau ayant pour seule issue une porte en bois cadenassée.
La porte a ma droite s’ouvrit comme par magie, j’eu juste le temps de me jeter en arrière, tirant dans le vide.
Me voir devait faire pitié, j’étais atteint d’une paranoïa sûrement inégalée de nos jours, je voyais des ennemis partout, des fantômes du passé surgissant à chaque intersection, des cris et gémissements lents, des murmures incompréhensibles.
J’étais bien amoché, l’épaule égratignée, la jambe traînante, la main sanglante.
Des bruits de pas derrière moi, lents, la marche funèbre de l’assassin venant finir son travail ? Je me retournais brusquement, le viseur pointant l’invisible ennemi né de mon imagination délirante.
Un son, ténu, venait de derrière la porte au fond du couloir. Ce couloir que je voyais soudainement tapissé du sang d’une innocente. Cette ombre défilant sur l’horreur était la mienne, cette marche macabre me conduisait droit à cette satanée porte cadenassée !
Je faisais sauter l’obstacle d’un coup de pied en son centre. Elle grinçait, finissait par s’écrouler en soulevant de la poussière dans la pièce. Je soupirais en voyant le spectacle s’étalant devant moi. Une bande de drogués, armés jusqu’aux dents d’armes à feu et blanches aux reflets luisants dans la semi pénombre de ces lieux.
Ils n’avaient pas le temps de réaliser ce qu’il se passait, je sautais en arrière en tirant sur les junkies. Désarmés ou morts, peu m’importe, du moment que les armes n’étaient plus dans leurs mains.
La froideur hivernale envahissait la pièce lorsque la vitre se brisait, une balle ricochait à quelques centimètres de mes pieds. Je retombais lourdement au sol et glissais sur quelques mètres, continuant à tirer sur les assaillants.
Leurs visages se durcissaient lorsqu’un projectile les atteignait, dévorant les chaires humaines par la vitesse de la détonation, la poudre parlait, les sifflements l’accompagnaient, les cris s’effaçaient dans un écho mystérieux.
Chaque fois qu’une personne armée était devant moi, le Démon me possédait et me faisait tirer, appuyant sur la gâchette comme un possédé.
Pourtant, c’était une douce mélodie au piano qui m’accompagnait intérieurement, j’entendais toujours ces notes douces et tristes ralentissant l’action en cours, la douce mélodie s’arrêtait à peine le dernier ennemi effondré. Il ne me restait plus qu’à me relever.
Mes bras poussaient sur le parquet tâché de sang, j’avalais un Antalgique afin de me remettre sur pieds, et je m’avançais dans la sombre salle tapissée de je ne savais trop quoi.
Un craquement derrière le bar, je tirais dessus sans réfléchir, creusant des trous dans le bois stylisé. Un cri étouffé, une souffrance indéchiffrable provenait de mon arme a feu. Je contournais le bar et voyais un homme, torse nu, replié sur lui-même et serrant son bras gauche meurtri de sa main droite.
-Enfoiré ! Criait-il.
-Benjamin Staler ? Je demandais en le prenant par l’épaule, collant mon flingue sur sa tempe.
-T’es qui ? Un flic ?
-Faut voir, t’es Benjamin Staler où pas ?
Je sentais la gâchette me déranger sous l’index, je savais qu’il ne fallait pas continuer a tuer, mais l’envie telle que je ne pouvais me retenir que par pure folie.
-Alors ? Répond ! Benjamin Staler ?
-Oui ! C’est moi… Mais qu’est-ce que tu m’veux ?
-Des réponses ! Qui est ton patron ?
Il tentait de partir, je l’attrapais par le cou et je l’allongeais de force sur le bar. J’attrapais une bouteille d’alcool a portée de main et je la débouchais avec les dents.
-Alors ? Ton patron ?
-Je te dirais rien ! Enfoi… ARGH !!!
Ses cris de douleurs lorsque je vidais le contenu de la bouteille sur son bras ensanglanté me paraissaient si lointains, étouffés par ce mur du silence qu’il ne fallait briser.
-Liane Anderson ! LIANE ANDERSON ! C’est elle qui m’a demandé de LA tuer ! NON ! ARGH !!!
Je brisais le flacon sur sa blessure, le seul moyen que j’avais de me sentir mieux désormais, c’était d’en finir lentement avec lui.
-Je vais te faire subir ce que tu lui as fait subir… Je susurrais doucement à son oreille.
Et dans un cri de douleur, je commençais sa torture.
La Anderson Corporation était sans nul doute la plus grande firme pharmaceutique de l’état… C’était dans cet immense building, Enfer de verre et d’acier, que tout allait se terminer !
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